Qu’elle est, aujourd’hui, la situation depuis que les géants du numérique, Gafam et autres « Big Tech » ou oligopoles de la massification culturelle étendent leur emprise tentaculaire sur la vie culturelle ?

Le développement des plateformes de « streaming », audio et vidéo, très émettrices de CO2, produit de nouvelles normes culturelles provoquant une simplification outrancière de notre imaginaire et des langages, une crise anthropologique.

Cette économie de l’attention transforme le citoyen en consommateur immédiat de « contenus » sous le contrôle du marketing, des algorithmes et des technologies du zapping. L’industrie du concert et ses méga festivals participe à ce conditionnement marchand.

Mais cet appareil ultra-technologique se caractérise par une instabilité économique permanente et une déshumanisation culturelle.

Il est possible d’y résister et de poser des alternatives.